08 Harcèlement-intimidation et violences entre élèves
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- Introduction
- L’essentiel en bref
- 8.1 Chiffres, définition, origine et conséquences
- 8.2 Facteurs de risque et de protection
- 8.3 Prévention du harcèlement-intimidation: mission éducative, responsabilité et développement
- 8.4 Reconnaître et agir sur tous les aspects du harcèlement-intimidation
- 8.5 Cyberintimidation
- 8.6 Liens, matériel et littérature additionnels
8.3 Prévention du harcèlement-intimidation: mission éducative, responsabilité et développement
Mission éducative de l’école
L'école doit être un lieu où tous les membres de l'école se sentent valorisé·e·s, inclu·e·s et en sécurité et où une culture de reconnaissance, de respect et d'attention/empathie est appliquée. Cela permet non seulement de prévenir le harcèlement-intimidation, mais est également indispensable pour la réussite de l'apprentissage scolaire. Pour cette raison, la promotion des capacités transversales est une priorité. Le mandat éducatif de l'école obligatoire est formulé comme suit dans l'Accord intercantonal sur l'harmonisation de la scolarité obligatoire (Concordat HarmoS) :
Art. 3 Formation de base
3 La scolarité obligatoire favorise chez l’élève le développement d’une personnalité autonome, ainsi que l’acquisition de compétences sociales et du sens des responsabilités vis-à-vis d’autrui et de l’environnement.
Selon les objectifs du concordat, l'école primaire remplit son mandat éducatif en coopération avec les parents et les tuteurs/trices et les soutient dans leur tâche éducative. Sur la base des droits fondamentaux tels que formulés dans la Constitution fédérale et les législations scolaires cantonales, l'école est guidée notamment par les valeurs suivantes :
- Elle favorise l'égalité des chances.
- Elle favorise l'égalité des sexes.
- Elle s'oppose à toute forme de discrimination.
- Elle éveille et favorise la compréhension de la justice sociale [...].
- Elle encourage le respect mutuel dans la cohabitation avec d'autres personnes, notamment en ce qui concerne les cultures, les religions et les modes de vie.
- Elle contribue à la cohésion sociale dans une société pluraliste.
[...] Les élèves apprennent à penser à eux/elles-mêmes, [...] à poursuivre et à réfléchir à leurs propres objectifs et valeurs. Ils/elles acquièrent des compétences sociales et de communication et apprennent à coopérer avec d'autres enfants, à résoudre des conflits et à gérer la diversité. [1]
L'acquisition de compétences personnelles, sociales et méthodologiques interdisciplinaires revêt – comme l'indique le Plan d’études romand – une importance exceptionnelle et primordiale pour accompagner le développement des élèves. Les écoles sont chargées d’instaurer une culture scolaire propice à l’apprentissage, en promouvant l'acquisition de telles compétences, mais aussi en adoptant une posture de prévention du harcèlement-intimidation et en prenant les mesures appropriées en cas de situations d’intimidation. Cette responsabilité de prévention, de promotion des capacités transversales et d'intervention en cas de problème découle également de la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant de 1989 et ne peut être mise en œuvre que conjointement par tous les membres de l'école concerné·e·s.
Des relations positives en prérequis au transfert de connaissances
L'établissement de relations saines passe avant le transfert de connaissances. Un climat de classe et une culture scolaire dans lesquels tous les membres de l'école se sentent respecté·e·s, valorisé·e·s et en sécurité permettent non seulement de prévenir les actes de harcèlement-intimidation, mais sont également la condition préalable à de bons résultats scolaires et à un enseignement de qualité. Il s’agit de mettre l’accent sur la promotion et la reconnaissance des accomplissements individuels et non de s’orienter vers les lacunes et les faiblesses. Si la coopération et la participation se voient accorder une priorité élevée et sont encouragées par des conditions cadres favorables, cela renforce le respect mutuel, la bonne coopération et a une influence positive sur la culture scolaire et le climat de classe. En se concentrant sur les compétences psychosociales, personnelles et méthodologiques, les enfants et les jeunes améliorent leurs compétences scolaires et leurs résultats individuels.
Voir également le chapitre 3.
Ce que les directions d’établissement peuvent faire
La responsabilité principale d'une culture scolaire non violente et propice à l'apprentissage dans les écoles incombe à la direction d’établissement. Les directeurs/trices donnent l'exemple d'une résolution constructive des conflits au sein du personnel enseignant, dans la coopération parentale et parmi les élèves. En outre, ils/elles envoient un signal clair que le harcèlement-intimidation à l'école est pris au sérieux et qu’il n’est pas toléré. Des mesures concrètes peuvent être prises à cet effet :
- Intégration de cette posture dans l’image renvoyée par l’établissement,
- Élaboration d’un guide d’action,
- Journées de formation continue pour tous les acteurs scolaires,
- Mise en œuvre de programmes de prévention et d'intervention (par ex. MindMatters).
La direction d’établissement est responsable du processus de développement de l'école et de la mise en œuvre d'une stratégie d’établissement, soutenue par tous les membres de l'école. Conformément à l'approche de setting valorisée et mise en œuvre par les écoles promotrices de santé (se référer aux Critères de qualité pour une école en santé et durable du Réseau d’écoles21, p.42-43) aux niveaux de l'organisation, de l'enseignement et du personnel, les conditions structurelles cadres créent une protection efficace contre l'émergence de situations de harcèlement-intimidation et pour l'intervention précoce (voir ci-dessous la section Prévention du harcèlement-intimidation en tant que mission éducative et de développement scolaire).
Ce que les enseignant·e·s peuvent faire
Les enseignant·e·s sont responsables des élèves qui leur sont confié·e·s pendant les heures de cours et sont souvent des figures d'attachement importantes, particulièrement pour les jeunes enfants. Avec les enfants plus âgé·e·s ou les adolescent·e·s, la relation avec les enseignant·e·s ou les titulaires est moins présente, mais ne doit cependant pas être sous-estimée. Une attitude claire et exemplaire de l'enseignant·e contre le harcèlement-intimidation et la promotion d'un climat de classe favorable – basé sur le respect mutuel, la valorisation, le soutien – ainsi que des méthodes d'apprentissage coopératives et participatives aident à prévenir les actes de harcèlement-intimidation et à les détecter rapidement [2].
L’observation et l’identification précoce sont un grand défi pour les enseignant·e·s. Les actes de harcèlement-intimidation sont souvent subtiles et cachés, de sorte qu’ils peuvent souvent passer inaperçus pendant longtemps. Malheureusement, l'expérience montre aussi que les élèves-cibles (EC) ne se confient aux enseignant·e·s que très tard, parfois même trop tard. Cela peut s'expliquer par le fait que
- les EC ont peur que la situation ne s'aggrave,
- ce qui a été déjà mis en place ne convient pas à l’élève,
- la relation de confiance avec l'enseignant·e n’est pas suffisamment établie et/ou
- l'expérience d'intimidation est associée à un sentiment de honte.
Souvent, seules des mesures drastiques sont alors possibles. De bonnes relations, un climat de confiance dans la classe et une position claire de l'enseignant·e contre le harcèlement-intimidation conduisent à ce que l'enseignant·e soit mieux accepté·e et perçu·e comme un modèle, ce qui augmente également la probabilité qu'un contact direct soit établi à un stade précoce en cas de problème (voir ci-dessous la section Prévention du harcèlement-intimidation en tant que mission éducative et de développement scolaire).
Formation et sensibilisation des enseignant·e·s
La formation et la sensibilisation des enseignant·e·s comprennent non seulement le transfert de connaissances, mais aussi des discussions sur l'attitude, des exercices en équipe, des échanges collégiaux, de la médiation, etc. afin d'aborder la question du harcèlement-intimidation de manière globale. Olweus (2006) considère que les facteurs suivants sont particulièrement efficaces :
- La mise en œuvre des connaissances et de l’expertise actuelles en matière de lutte contre le harcèlement-intimidation,
- L'échange régulier d'expériences et d'informations,
- Des équipes de projet internes à l'école qui s'occupent des mesures de prévention.
La formation des enseignant∙e∙s se fait par les institutions cantonales qui sont en charge des plans de prévention et de sensibilisation sur la thématique du harcèlement-intimidation entre élèves (Unité PSPS dans le canton de Vaud, SSEJ dans le canton de Genève, etc.).
Par ailleurs, la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne, la HEP Vaud et Action innocence ont récemment mis sur pied une formation continue spécifique (CAS) pour lutter contre la problématique du harcèlement-intimidation entre élèves, adressée aux enseignant·e·s, aux directions d’établissements et autres personnes travaillant avec les enfants et les jeunes. Vous trouverez davantage d’informations sur ce lien.
Ce que les travailleurs/euses sociaux/ales en milieu scolaire ou les médiateurs/trices peuvent faire
Travail social en milieu scolaire
Le/la travailleur/euse social·e en milieu scolaire (TSS) soutient et conseille les enfants et les jeunes pour les aider à faire face à leur quotidien scolaire et privé. Il/elle permet d'élaborer des solutions aux problèmes psychosociaux avec l'implication de l'environnement social. Pour ce faire, il/elle collabore avec les enseignant·e·s, les autres professionnel·le·s et les services spécialisés dans la protection de l'enfance et de la jeunesse, ainsi qu'avec l'école, de manière interdisciplinaire et transdisciplinaire. Les services proposés par les TSS sont disponibles pour toutes et tous de façon accessible, confidentielle, volontaire et gratuite. Le travail social en milieu scolaire est effectué par des expert·e·s en travail social et se fonde sur des méthodes et principes reconnus. Il s'agit d'un domaine relativement récent, situé à l'interface de l'école et de la protection de l'enfance et de la jeunesse, qui agit en tant que partenaire égal de l'école.
Si l'école dispose de capacités et d’une structure suffisantes pour le travail social en milieu scolaire, les travailleurs/euses sociaux/ales scolaires (TSS) peuvent participer activement à l’observation, à l’identification et à l'intervention précoces du harcèlement-intimidation, compléter les activités de prévention dans les classes ou dans l'école et contribuer à façonner le climat scolaire de l’établissement et de la classe. Les services de conseil et de soutien à bas seuil offerts par les TSS sur place permettent d'informer et d'impliquer un service scolaire spécialisé indépendant en cas de harcèlement-intimidation suspecté ou avéré. Les TSS sont spécifiquement formé·e·s pour des interventions et des mesures axées vers les solutions, qui sont toujours discutées avec les enfants ou leurs parents/tuteurs/tutrices. Si une base solide de confiance existe entre les TSS et les élèves, les enseignant·e·s et la direction d’établissement, le harcèlement-intimidation peut être traité rapidement et de manière ciblée.
Notons que dans certains établissements scolaires, les médiateurs/trices peuvent également jouer un rôle clé dans l’observation, l’identification et l’intervention précoces du harcèlement-intimidation, notamment par le biais de leur service de conseil, en participant au maintien d’un climat scolaire positif et en faisant le lien entre les différents acteurs et services externes concernés.
Impliquer les parents
Il est important d'impliquer les parents et/ou les tuteurs/trices dans l’élaboration d'une stratégie de prévention et d'intervention contre le harcèlement-intimidation à l'école. Dans le cadre de la prévention, il est utile de les informer de la posture de l'école à propos de cette problématique et d'organiser des soirées de parents à ce sujet. Une bonne coopération parentale permet d'aborder les signaux d'alerte et les comportements antisociaux à un stade précoce et de travailler ensemble pour éviter que des actes de harcèlement-intimidation n’émergent, se répètent et s’installent sur la durée. En cas de suspicion d'intimidation, il est impératif de parler aux parents/tuteurs/tutrices, de développer une approche commune claire et d'agir de façon cohérente [3].
Impliquer les élèves
Les élèves devraient également participer à l'élaboration et à la mise en œuvre de mesures de prévention et d'intervention. Sachant que ces phénomènes nécessitent un public pour qu’ils aient lieu, le groupe de pairs joue un rôle dans la reconnaissance et le soutien des élèves-cibles.
Plus il y a de personnes et d'instances qui travaillent ensemble contre le harcèlement-intimidation, plus le travail est efficace et plus on se rapproche de l'objectif idéal d'une journée scolaire sans intimidation [4].
Prévention du harcèlement-intimidation en tant que mission éducative et de développement scolaire [5]
Les écoles ont une forte influence sur la promotion d'un développement global et non violent chez les enfants et des adolescent·e·s. L'illustration schématique du programme de prévention MindMatters (www.mindmatters.ch/fr) montre les trois niveaux sur lesquels il est fondamental de travailler – l'enseignement, le personnel et l'organisation – afin d’observer une influence positive sur les relations, le climat et la culture scolaires. Par conséquent, le développement scolaire doit également tenir compte de ces trois niveaux dans la mise en œuvre du travail de prévention du harcèlement-intimidation. Ils s'influencent mutuellement et sont en constante interrelation, c'est pourquoi la participation de tous les membres de l'école est nécessaire.
Ci-dessous, les aspects centraux et les exigences d'une prévention réussie du harcèlement-intimidation à trois niveaux sont recensés. Notons que les frontières entre ces différents niveaux sont relativement fluides.
- Les compétences psychosociales et méthodologiques des élèves sont renforcées en classe. Des valeurs et des règles de base communes sont créées, garantissant le respect et la considération mutuels. Tous/toutes les élèves doivent être intégré·e·s dans le groupe et participer à sa cohésion. La diversité d'une classe est perçue comme un facteur d’enrichissement et les attributions de rôle négatives ne sont pas acceptées. L'enseignant·e favorise la cohésion.
- Les relations positives entre pairs sont très importantes pour le bon développement des élèves (renforcement de l'estime de soi, de la confiance en soi, etc.) ainsi que pour garantir un climat scolaire favorable. C'est pourquoi les leçons devraient autant que possible offrir des occasions d'échanger des idées et d'apprendre à mieux se connaître.
- Le développement des compétences psychosociales favorise la gestion des situations difficiles ou des conflits qui sont inévitables dans chaque classe. De tels conflits ou situations ne deviennent problématiques que s'ils franchissent les règles instaurées. Il est donc important que les élèves apprennent à gérer les conflits de façon constructive, notamment en développant leurs compétences relationnelles.
- Grâce à des méthodes d'enseignement et d'apprentissage coopératives et participatives (enseignement centré sur l’élève), les enseignant·e·s encouragent le développement des compétences psychosociales des élèves. Cela influence et renforce positivement la cohésion entre élèves, le sens des responsabilités de chacun·e et une culture de communication.
Une gestion professionnelle de la classe crée de bonnes conditions structurelles propices à l'apprentissage et laisse peu de place au développement du harcèlement-intimidation.
- Tous les acteurs de l'école (enseignant·e·s, TSS, médiateurs/trices, etc.) sont pris en compte dans le concept de prévention et ont la possibilité de contribuer à sa réussite. Tous/toutes sont formé·e·s par la formation continue et acquièrent des compétences personnelles, sociales et systémiques.
- Les personnels de l’école doivent être des personnes de référence et de confiance sur la durée. La relation élèves-enseignant·e se caractérise par une proximité émotionnelle, la valorisation, l'intérêt mutuel, un mode de communication et d'interaction appropriés. Par ailleurs, les enseignant·e·s doivent être conscient·e·s de leur rôle de modèles pour les élèves. Les personnels de l’école considèrent les groupes de pairs comme un tout et donnent l'exemple d'un comportement respectueux et d’une bonne gestion des conflits.
- Une étude de l'OCDE de 2018 [6] montre que, outre la mixité sociale (diversité), un climat scolaire positif, un bon climat d'apprentissage ainsi qu'une communication ouverte et des relations de confiance sont des conditions importantes pour la résilience. La résilience, à son tour, est un facteur de réussite important pour l'apprentissage scolaire et pour une gestion saine et efficace des crises. La résilience est renforcée par un style de leadership motivant de la direction d’établissement au niveau de l'organisation et des enseignant·e·s, ainsi qu'au niveau de l’enseignement.
- Schäfer formule quatre éléments essentiels d'un style de leadership qui favorise le développement d'un climat scolaire protecteur et favorable à l’apprentissage [7] (cf. également le chapitre 3.3 abordant les aspects d’un style de leadership favorable à la santé):
- Bienveillance (caring) – sérieux intérêt pour les élèves
- Compétence – compétences didactiques et pédagogiques
- Suivi – attention prêtée aux interactions/activités sociales et d’apprentissage
- Intervention – intervention appropriée et rigoureuse en cas de comportements inacceptables
- La promotion de la santé des enseignant·e·s et du personnel non enseignant est une condition préalable essentielle pour promouvoir la santé des élèves et prévenir le harcèlement-intimidation (pour plus d'informations sur la santé des personnels de l’école, se référer au chapitre 2).
- Pour instaurer un climat scolaire protecteur, cela nécessite une compréhension commune du comportement de chacun des membres de l'école. Pour cela, ceux/celles-ci doivent tout d'abord développer une attitude commune. La déclaration «tolérance zéro pour le harcèlement-intimidation» constitue, en toute clarté et transparence, une première étape importante dans la mise en place d'un processus global de prévention et d'intervention [8]. Il est nécessaire de disposer de règles de conduite et d’attentes claires qui s'appliquent à tous les membres de l'école, qui sont visibles et qui sont régulièrement et activement thématisées. L'école en est responsable et exige systématiquement le respect des règles en réagissant aux abus [9].
- En tant que mesure structurelle supplémentaire, il conviendrait d'élaborer un guide d'action intégrant les différents niveaux que sont la promotion de la santé et la prévention, la sensibilisation, l’observation et l’identification précoce ainsi que l'intervention précoce (cf. chapitre 8.4).
- Des réunions d'échange/réunions d'équipe régulières, au cours desquelles les observations des comportements des élèves constituent un point fixe de l'ordre du jour, permettent aux acteurs de l'école de reconnaître les situations qui sont des signes ou qui relèvent du harcèlement-intimidation, et d’intervenir à un stade précoce.
Des informations détaillées à propos du développement de l'école et de la classe en matière de santé psychique se trouvent au chapitre 3.
1 Lehrplan Volksschule Kanton Zürich (2017)
2 Alsaker (2017)
3 Olweus (2006) ; Alsaker (2017)
4 zit. nach Alsaker (2017), S. 228
5 Antonelli (2014); Wallner (2018)
6 OECD & Vodafone Stiftung Deutschland (2018)
7 Schäfer (2012)
8 Alsaker (2017)
9 Schubarth (2013)
- Aperçu des chapitres
- Introduction
- L’essentiel en bref
- 8.1 Chiffres, définition, origine et conséquences
- 8.2 Facteurs de risque et de protection
- 8.3 Prévention du harcèlement-intimidation: mission éducative, responsabilité et développement
- 8.4 Reconnaître et agir sur tous les aspects du harcèlement-intimidation
- 8.5 Cyberintimidation
- 8.6 Liens, matériel et littérature additionnels